Enviroptim RSE Consultants


Articles & Informations

Le 04/01/16 à 08h58

Décryptage de l’accord final de la COP 21 et de ses conséquences pour les entreprises

Dans quelles mesures les engagements pris par les pays signataires vont à terme avoir un impact direct sur les entreprises ?

L’accord final de la COP 21 (21ème Conférence des parties), maintenant appelé accords de Paris, a rassemblé l’ensemble de la communauté internationale autour de la lutte contre le réchauffement climatique.

Une lecture affinée des points de l’accord permet de comprendre dans quelle mesure les engagements pris par les pays signataires vont à terme avoir un impact direct sur les entreprises, les ETI et les PME-PMI.

Certains observateurs sont tentés de dénoncer un bilan en demi-teinte, notamment parce que l’accord final  laisse une importante liberté d’action dans la mise en place de contributions qui seront basées sur le volontariat de chaque pays.

Il faut cependant voir dans cet accord, pour la première fois, un engagement clarifié de l’ensemble des acteurs et surtout un cadre général qui permettra d’assurer le suivi et la comptabilisation par la Convention Cadre des Nations Unies contre les Changements Climatiques des actions engagées.

 

Le décryptage de l’accord de Paris en 6 points clés :

1- L’article 2 vise à renforcer la lutte contre le changement climatique notamment en contenant l’augmentation de température moyenne « nettement en dessous de 2 °C (…) avec des efforts à fournir pour la maintenir à 1,5 °C » et l’article 4 indique que le pic maximal d’émissions mondiales (de CO2) doit être atteint dans les « meilleurs délais ».

Les objectifs sont nettement précisés par rapport au sommet de Copenhagen, mais en revanche les délais ne sont pas indiqués. On peut donc supposer que chaque état ou groupe d’états (l’union européenne en priorité) établira son propre calendrier dans la mise en place des actions et l’atteinte des objectifs, y compris en terme d’obligations à respecter pour les entreprises dans les cinq prochaines années.

 

2- La neutralité carbone est traduite en un objectif d’équilibre entre émissions de CO2 anthropiques (liées aux activités de l’homme et des entreprises) et « absorptions anthropiques par les puits de gaz à effet de serre (sic) ».

On voit ici la notion de compensation Carbone par des actions ciblées, dont la mise en œuvre sera favorisée par des incitations proposées aux entreprises à l’horizon 2025 (actions directes ou achats de quotas de compensation).

 

3- L’article 6 précise les mécanismes de quotas et de compensation carbone :

il est possible d’utiliser des « résultats d’atténuation transférés au niveau international » (donc l’utilisation de transferts de quotas de CO2). C’est une reconnaissance des mécanismes nés lors du protocole de Kyoto et se développant actuellement en Europe (EU-ETS), aux USA (Californie) et en Chine.

Ce point ouvre aux entreprises à terme la possibilité de valoriser ou d’acheter des « actions Carbone » sur les marchés d’échange.

 

4- L’article 8 traite les pertes et dommages. Il reconnait les dommages créés et l’importance du risque climat, notamment pour les pays les plus vulnérables.

Cependant il n’est pas prévu à ce stade de compensation ou indemnisation pour les pays victimes du changement climatique.

A moyen terme ce point ne devrait pas directement impacter les entreprises.

 

 5- L’article 9 traite du financement et précise la création d’un fond à destination des pays en développement. Le montant du fonds plancher de 100 Mds par an est repoussé dans la décision 54 (donc théoriquement hors de l’accord).

A moyen terme ce point ne devrait pas directement impacter les entreprises.

 

 6- L’article 21 indique le caractère contraignant de l’accord  pour les pays signataires, qui intégreront donc des textes contraignants dans leurs propres réglementations nationales.

 

En conclusion, ces six points sont essentiels car ils se traduiront immanquablement par l’adoption de textes de lois et réglementations internes pour les pays signataires, et donc par des obligations et des processus d’incitations impactant directement les entreprises.


Le 01/09/15 à 18h57

Lancement de DAF Conseil, site d'informations pratiques destinées aux Dirigeants et DAF d'ETI et PME

Enviroptim RSE Consultants a le plaisir de vous faire part de la mise en ligne du site DAF Conseil :  

http://daf-conseil.fr/

Notre objectif ? Répondre, sous un angle pratique, aux questions rencontrées au quotidien par les Dirigeants et  Directeurs Administratifs et Financiers (DAF) de groupes d’ETI /PME.

 

Pour parvenir à cet objectif, nous nous sommes réunis avec des partenaires, spécialistes dans leur domaine, qui partagent les mêmes valeurs que nous : compétence, expertise et proximité dans 4 thématiques complémentaires :

-       Consolidation et reporting financier (Cabinet Fidanza Expertise Conseil)

-       Ingénierie boursière et communication financière (Cabinet Genesta)

-       Transmission et évaluation d’entreprises (Groupe Cesacq)

-       Reporting extra-financier –RSE  (Cabinet Enviroptim RSE Consultants)

 

DAF conseil est un espace d’information évolutifdédié aux DAF de groupes d’ETI / PME et propose une offre globale de services dédiée aux groupes d’ETI /PME.

 

Les derniers articles sur DAF Conseil :

Comment optimiser le processus de rapprochement des opérations intra-groupe ?

http://daf-conseil.fr/processus-intra-groupe/

Les clés de la RSE et du management Durable pour les Dirigeants de PME et d’ETI

http://daf-conseil.fr/rse-les-cles-de-la-rse-et-du-management-durable-dirigeants-pme-eti/

Lever des fonds en Bourse sans ouvrir son capital, c’est possible !

http://daf-conseil.fr/lever-des-fonds-en-bourse-sans-ouvrir-son-capital-c-est-possible/

Quelle méthode pour évaluer une cible ?

http://daf-conseil.fr/quelle-methode-pour-evaluer-une-cible/

 


Le 01/12/14 à 16h37

Enviroptim dans la presse

Article du magazine RÉUSSIR de décembre 2014-janvier 2015

Le dernier numéro du magazine RÉUSSIR consacre un article d'une page à Enviroptim, rappelant ses activités, domaines d'intervention et points forts. 

Organe de presse des entreprises essonniennes et de la Chambre de Commerce et d'Industrie, RÉUSSIR pointe aussi sur le choix d'implantation à Evry, autre spécificité d'Enviroptim. 

A noter également dans ce N°146 une interview très intéressante de Jeremy Rifkin.

Lien vers le magazine en ligne http://réussirN°146-enviroptim