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Le 18/09/14 à 10h52

Les Villes Durables plébiscitées par les étudiants

Les étudiant seraient plus de 60% à attendre des villes futures qu'elles soient durables et en harmonie avec l'environnement

D'après un sondage Harris Interactive pour la chaire Immobilier de Développement Durable de l'ESSEC,  les étudiant sont 63% à attendre en priorité de la ville de demain qu'elle soit durable et en harmonie avec son environnement naturel, loin devant l'ultra-connectivité(20%), même si ces notions ne sont pas systématiquement opposées.

En effet 54% seraient même prêts à  refuser un emploi dans une ville à l'atmosphère trop polluée.

La préservation de la nature au sein des villes est défendue par 90% des sondés (y compris 63% directement sur bâtiments).

(sondage en ligne réalisé auprès de 1000 étudiants français bac+x)


Le 22/07/14 à 13h40

Energies Renouvelables

Le mix de production d'électricité renouvelable en France représente 18% de la production totale 2013.

Il est réparti de la manière suivante entre les principales filières (chiffres ordre de grandeur) :

  • 14% d'hydroélectricité
  • 3% d'éolien
  • 1% de photovoltaïque
  • 1% d'autres EnR (dont biomasse et méthanisation).


Pour la France, l'ensemble de ces filières de production électrique renouvelable totalise de l'ordre de 47.000 emplois directs, pour un chiffre d'affaire avoisinant les 12 milliards d'€uros.

L'objectif d'ici 2020 est de multiplier par un facteur 4 les puissances installées de production d'électricité par les filières EnR.


Le 31/05/14 à 10h56

Les émissions de gaz à effet de serre des 36 pays signataires de l'accord de Kyoto ont baissé de 24% depuis 1990, d'après les résultats de la période 2008-2012 publiés en avril.

En tête du peloton de ceux qui ont devancé leurs objectifs, les pays européens, avec des réductions de (...)

En tête du peloton de ceux qui ont devancé leurs objectifs, les pays européens, avec des réductions de -24% pour l'Allemagne (obj : -21%), -18% pour la Suède (obj : +4%) et -10% pour la France et la Grande-Bretagne (obj : 0%).

Ces gains importants s'expliquent par une évolution du mix énergétique électrique  (essentiellement charbon vers gaz) et une diminution des consommations, mais ils sont aussi en bonne partie dus à la crise économique et à la reconfiguration des activités de ces pays vers le secteur tertiaire.

Ces chiffres sont également à relativiser car ils ne prennent en compte que les émissions de GES "locales" et non pas l'ensemble des GES des biens consommés en Europe, fabriqués en Chine et dans les pays émergeants et dont les volumes ont fortement augmenté au cours de la dernière décennie.

 

Sur la même période , les pays de l'ex bloc de l'Est ont réduit en moyenne de 40% leurs émissions, principalement suite à l'effondrement de leur industrie "historique".

Les Etats-Unis et le Canada, hors protocole de Kyoto,  ont quant à eux augmenté leurs émissions de GES de +9,5% et + 18,5%, ce qui peut en partie s'expliquer par l'arrivée des filières gaz de schiste et sables bitumeux dans ces pays.

 

En 2015, la conférence de Paris sur le climat succèdera à celle de Kyoto et visera à fédérer l'ensemble des acteurs mondiaux autour de ces enjeux, et espérons le autour d'engagements partagés et intégrant une prise en compte de l'ensemble du cycle de vie (approche ACV).